ELECTIONS MUNICIPALES MEZE
MEZE: LA JUSTICE EXPULSE LES ELUS DE LA MAIRIE
Pour la deuxième fois depuis qu'il est maire, Henry FRICOU, va devoir quitter la mairie contraint et forcé par la justice avec son équipe, et l'ensemble du conseil municipal.
Les mêmes causes ayant les mêmes effets (propos diffamatoires ou mises en cause de fin de campagne), une nouvelle date d'élection va être décidée et une délégation spéciale va gérer les affaires courantes de la ville.
Preuve que la haine qui anime les deux clans qui s'affrontent dépasse toute réflexion et tout sens de la mesure, et malgré l'expérience de 2001, les concurrents de 2020, issus de la même majorité, n'ont pu s'empêcher de s'invectiver jusqu'au dernier jour de campagne.
Les appels sucessifs et les dénégations indignées n'y auront rien fait:
Les juges du Conseil d'Etat ont estimé que la campagne de 2020 était entachée de nombreuses irrégularités et que le conseil municipal actuel n'était pas légitime.
Dès le rendu du jugement, les deux camps sont repartis au combat comme en 40.
Le Maire se fendant d'une vidéo où il conteste le jugement de manière assez surréaliste, en remettant une couche notamment sur sa théorie de détourement de masques de la part de la conseillère départementale socialiste, numéro deux sur la liste de M. Baeza.
Pendant que l'équipe et l'entourage de Agir pour Mèze jubilaient sur les réseaux sociaux et rappelaient aussi les griefs portés contre le Maire.
La courte campagne promet encore d'être animée, ainsi que le prochain mandat si une des deux listes venait à être élue. Les mézois assisteraient à coup sur à un combat sans merci jusqu'en 2026.
A moins que Gilles PHOCAS réussisse son pari et sorte la commune de cette impasse, avec sa liste l'UNION MEZOISE...
