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Lors  du conseil municipal du 8 juin, Gilles PHOCAS, conseiller municipal, a inauguré la rubrique "questions orales" de ce mandat, en soulevant le problème des tags, des graffitis et de l'affichage sauvage dans notre ville.

Des membres de l'Union Mézoise, et notamment, Dominique VERRIERE ont collecté en quelques heures un panel de ce que l'on peut voir sur nos murs:

Gilles PHOCAS, conseiller municipal, a donc saisi la majorité de ce problème en ces termes:

"Nous constatons que le nombre de tags évolue régulièrement dans notre ville de Mèze.

Ces tags sont de plusieurs natures, artistiques ou politiques. Ainsi on constate par exemple des revendications issues du conflit Israélo-Palestinien, ou bien des partis politiques qui collent n'importe où.

Pour les tags et les graffitis Le principal axe de prolifération se situe entre la poste et la cave coopérative, mais des endroits particuliers comme la Thalassa, le Taurus, la salle Bernard Jeu sont aussi touchés.

Par contre, par exemple, certains résistent. Ainsi Intermarché qui nettoie régulièrement l’arrière de son magasin. C'est ce que nous devons faire en tant que collectivité

Nous tirons la sonnette d’alarme car nous constatons que, dans la plupart des villes, la prolifération des tags est suivie par la saleté dans un premier temps, l’insécurité dans un deuxième.

Si besoin, nous tenons à votre disposition l’ensemble des photos avec leur localisation.

Enfin nous ferons le même parcours l’année prochaine afin de voir l’évolution.

Pour l'affichage sauvage, il me semble que c'est encore plus simple puisque c'est signé en quelque sorte. On pourrait prévoir une amende par arrêté d'autant plus qu'il y a maintenant des panneaux d'affichage d'opinion, et les panneaux électoraux en période électorale.

Nous sommes  partisans d'une politique à la Giuliani à New York qui a permis à cette ville de redresser la barre en intervenant immédiatement après constatation.

Mèze est encore belle, ce serait dommage de se laisser dépasser.
Après pour les tenants d'une politique où il faudrait laisser s'exprimer toute forme d'art, pourquoi ne pas prévoir un endroit, un mur à cet effet.
Voilà notre position nous souhaitons savoir si vous nous suivez sur le constat et sur les solutions..."

La majorité a répondu qu'elle prenait en compte les remarques de l'élu minoritaire, mais que tout cela avait un coût, notamment en matériel et en produits.

Gilles PHOCAS a proposé une mutualisation avec l'agglo de Thau...

A suivre

Ci-dessous la vidéo de l'intervention de Gilles PHOCAS

https://youtu.be/xQXkCNHftjI